Samedi 28 mai 2022, deuxième triathlon de la saison, première coupe du monde.
Une course très exigeante du fait de la bosse en vélo d’environ 1,5km. Un parcours à pied vallonné et tout ça sous 32°C. La première grosse chaleur pour moi.
Un départ natation très moyen, une natation avec quelques coups et un passage de bouées compliqué. Cela me fait sortir à une bonne vingtaine de secondes de la tête. C’est déjà beaucoup mais bon, c’est mieux que les années précédentes. Les automatismes reviennent petit à petit et je sais que j’ai le niveau pour être aux avants poste dès la partie natation. Il y a encore un peu de travail mais ça va revenir, j’en suis persuadé !
Le début du vélo a été vraiment très violent, plus de 430 watts de moyenne jusque en haut de la première bosse. J’ai du reboucher les quelques secondes de retard que j’avais accumulé pendant la partie natation et la première transition. La suite du vélo s’est passée sans trop de souci. Les deux montées suivantes de la bosse étaient toujours très intenses.
Lorsque je pose le vélo, il restait plus énormément d’énergie. J’ai couru du mieux que j’ai pu avec ce qu’il restait dans les jambes.
Au final, je termine à la 16e place. Juste après la course, il y avait un peu de déception. Je voulais rentrer dans le top 10. Le soir, de retour au calme, j’ai pris mon téléphone, je suis allé dans l’application du calendrier. J’ai commencé à regarder où j’en étais depuis ma chute, combien de temps s’était écoulé. J’étais tombé le 24 janvier, j’ai passé 3 semaines le bras en écharpe. Ensuite, j’ai du encore attendre 3 semaines avant d’avoir l’autorisation pour retourner doucement à la piscine et commencer à courir. J’ai attaqué la rééducation au CERS de Saint-Raphaël début mars et fini le 22 avril. Même pas 5 semaines plus tard, je me rends compte que je suis capable de faire 16e d’une coupe du monde. Cela m’a fait relativiser, et m’a beaucoup motivé pour la suite !!