Coupe d’Europe de Rzeszów – Course écourtée, mais des enseignements
Deuxième course en six jours
Après Kielce le week-end précédent, retour en Pologne pour la Coupe d’Europe de Rzeszów, cette fois sur format M : 1,5 km de natation, 40 km à vélo et 10 km à pied. Une semaine dense, avec peu de récupération, et une course abordée avec un peu plus de réserve. Je savais que le corps allait peut-être répondre différemment, et l’esprit était un peu moins relâché.
Des sensations absentes en natation
Dès le départ, je sens que quelque chose ne va pas. Très vite, une gêne apparaît sous les côtes, côté droit, comme un blocage au niveau du diaphragme. Je respire mal, je nage mal. Je sors de l’eau à un peu plus d’une minute de la tête. Une natation très en dessous de ce que je suis capable de faire, et qui conditionne déjà le reste de la course.
Un vélo actif, mais isolé
Transition rapide, je repars fort à vélo pour limiter les dégâts. Je remonte jusqu’au deuxième groupe, que je rejoins puis prends en charge. Devant, dix athlètes bien organisés qui creusent l’écart. Derrière, très peu de relais, un groupe peu coopératif malgré notre grand nombre (une bonne vingtaine). Je roule quasiment seul sur les 40 km, en essayant de maintenir un rythme élevé. Les sensations étaient bonnes sur le vélo, mais l’absence de collaboration a limité notre capacité à revenir.
Course à pied écourtée
Je pose le vélo avec la volonté de terminer proprement, mais dès les premières foulées, les douleurs reviennent. Toujours cette gêne respiratoire, des sensations très loin de ce que j’ai l’habitude d’avoir. Mentalement, je lutte, mais je sens que je n’irai pas au bout dans de bonnes conditions. Au bout du deuxième tour (sur quatre), je décide de m’arrêter. Difficile, mais lucide. Continuer n’aurait servi à rien, surtout avec une nouvelle course prévue dès la semaine suivante.
Un jour sans, mais une suite à venir
Déçu, bien sûr. Abandonner n’est jamais agréable. Mais il faut aussi savoir s’écouter. Ce genre de course rappelle que tout ne se joue pas toujours sur la forme, mais aussi sur la capacité à gérer les jours sans. Maintenant, place à la récupération, à l’analyse, et surtout à la suite.
[ Automatic translation ]
Rzeszów European Cup – Shortened Race, But Lessons Learned
Second Race in Six Days
Following Kielce the previous weekend, it was back to Poland for the Rzeszów European Cup, this time in the M format: 1.5km swimming, 40km cycling, and 10km running. It’s been a dense week, with little recovery, and I approached the race with a bit more caution. I knew my body might respond differently, and my mind was a little less relaxed.
Missing Sensations in the Swim
From the start, I felt something wasn’t right. Very quickly, a discomfort appeared under my ribs, on the right side, like a blockage at the diaphragm. I breathed poorly, I swam poorly. I exited the water over a minute behind the leader. A swim far below what I’m capable of, and which already conditioned the rest of the race.
An Active, But Isolated Bike Leg
Quick transition, I set off strongly on the bike to limit the damage. I caught up to the second group, joined it, and took the lead. Ahead, ten well-organized athletes were widening the gap. Behind, very little cooperation, a group that wasn’t cooperative despite our large number (a good twenty). I practically rode alone for the 40km, trying to maintain a high pace. The sensations were good on the bike, but the lack of collaboration limited our ability to come back.
Shortened Run
I dismounted the bike with the intention of finishing cleanly, but as soon as I took my first strides, the pain returned. Still this breathing discomfort, sensations very different from what I’m used to. Mentally, I fought, but I felt I wouldn’t finish under good conditions. After the second lap (out of four), I decided to stop. Difficult, but lucid. Continuing would have been pointless, especially with another race scheduled for the following week.
An Off Day, But More to Come
Disappointed, of course. Abandoning is never pleasant. But you also have to know how to listen to your body. This kind of race reminds you that not everything depends on being in top form, but also on the ability to manage off days. Now, it’s time for recovery, analysis, and above all, the next chapter.